CLASSES VIRTUELLES : Se former en groupe à distance

Classes virtuelles synchrones : recréer les conditions d’interactivité d’une formation présentielle

Formation et classes virtuelles en entreprise

Se former est important, surtout en période de réforme et de changements, pour maintenir à niveau ses compétences et être performant au quotidien. Cependant la formation présentielle nécessite de s’absenter de son poste de travail. Cela implique des temps et frais de déplacement, et  vient parfois perturber l’organisation professionnelle et/ou familiale. Cela peut freiner le départ en formation de certains, qui souhaiterait pourtant partager avec d’autres professionnels de leur secteur.

Comment se former de manière interactive sans être en présentiel ?

Nous avons choisi de mettre en place des classes virtuelles synchrones, qui vous permettent de participer à un groupe de formation, où que vous soyez, tant que vous disposez d’une connexion internet de qualité.  Anne GOMOND (AGOOM) et Hubert VAUDAUX  (CANDIDE Conseil) ont choisi d’associer leurs champs d’expertises : digitalisation/RH/ingénierie pédagogique pour permettre à chacun de se former depuis l’endroit de son choix…mais  sans apprendre seul ! Le formateur.trice et les autres apprenants partagent en audio et vidéo en temps réel dans un petit groupe de 4 à 12 personnes. Chacun peut interagir avant, pendant, et après les ateliers. Un référent technique est présent, avant le démarrage de la formation puis tout du long du parcours, pour veiller au bon déroulement technique et apporter l’assistance nécessaire.

Classes virtuelles : comment organiser une classe virtuelle

Nous apportons une vigilance particulière à la spécificité de l’ingénierie pédagogique des classes virtuelles. En effet, si la formation via le numérique se développe depuis plusieurs années, c’est parfois au détriment des relations humaines et de l’interactivité. Pourtant, un des facteurs facilitateur de l’apprentissage des adultes est justement la mise en commun des expériences et des réalités de travail. Ainsi nous avons repensé nos formats de formation, en mobilisant les possibilités offertes par les nouvelles technologies, tout en garantissant des conditions optimales d’apprentissage.

Nos classes virtuelles synchrones s’organisent, sous format d’ateliers, en groupe et en sous-groupes, avec des outils collaboratifs qui permettent aux participants d’échanger visuellement, vocalement et par écrit…

Nos classes virtuelles ont pour objectif de faciliter l’accès à la formation par une suppression des temps de déplacement et un découpage en ½ journées pour une meilleure articulation temps de travail/formation. Nous nous appliquons à créer les conditions d’une participation interactive proche du présentiel par des échanges visio et audio en temps réel.

La formation est organisée en demi-journées, sur la base de 2 ateliers par demi-journée.. Chacun d’entre eux  est centré sur une thématique, et fait l’objet d’exercices dédiés. Pour un meilleur confort d’écoute et d’attention, des pauses de 30 minutes sont prévues entre 2 ateliers.

Cette organisation permet d’articuler temps de formation et temps de travail, en assurant le quotidien de son poste sur la demi-journée restante.

Classes virtuelles : comment organiser une classe virtuelle

Durant le temps de formation, il faut prévoir un espace calme, équipé d’un ordinateur avec webcam et micro, connexion internet de qualité (+ téléphone fixe ou portable). Vous devez pouvoir participer librement à la formation : réaliser les travaux en sous-groupes avec les autres participants, vous exprimer sur les situations de travail que vous rencontrez….

Les outils collaboratifs permettent à chacun d’être acteurs de ses apprentissages tout au long de la formation, et favorisent l’opérationnalité de la formation par le traitement de situation en lien avec les problématiques rencontrées par les participants.

Retrouvez les interviews de Hubert Vaudaux de CANDIDE Conseil et Anne Gomond d'AGOOM :

Pourquoi la classe virtuelle ?

Qui sommes nous ?

LES ENJEUX EN CONTEXTE CONFLICTUEL : sortir des questions de personnes

Le conflit au travail s’exprime de différentes manières en fonction des contextes : rupture totale de communication, création de clans, désignation de boucs-émissaires, agressivité verbale, violences physiques…

Le conflit se cristallise souvent sur des questions de personnes et d’interactions relationnelles…pourtant les liens avec les situations de travail auxquelles sont confrontés les salariés ne sont pas neutres.

Sortir du conflit conduit à s’interroger, à se « décaler » des questions de personnes pour se recentrer sur la question du travail.

homme prevention risques pros

Recréer les conditions d’un dialogue sur « comment on travaille…on aimerait travailler», permet d’expliciter les règles de travail et de clarifier les modalités d’une possible coopération. C'est ce que facilite notamment la mise en place d'un processus de médiation

L’accompagnement des personnes en difficulté relationnelle prend tout son sens quand le fonctionnement du collectif de travail se trouve parallèlement interrogé.

Quels que soient les modes d’intervention retenus, un recentrage sur les situations de travail est au cœur de la sortie du conflit.

 

FAIRE ÉVOLUER SON SYSTÈME D’ÉVALUATION DES COMPÉTENCES pour participer à la prévention des risques psychosociaux

Face à un système d’évaluation individuelle des compétences jugé « chronophage », « inutile », « qui va à l’encontre d’une vision collective de l’équipe », il peut être temps de s’interroger…

Pour le salarié, l’évaluation individuelle et quantitative des performances apparait parfois frustrante car elle ne rend pas toujours compte de la réalité de son travail, des efforts mobilisés pour atteindre le résultat attendu…

L’évaluation individuelle rend difficilement compte aussi, dans son centrage sur la mesure de l’atteinte des résultats, de la contribution de la coopération au travail. Cette coopération est pourtant le « nœud » du développement de la performance de l’entreprise. Elle est également centrale dans la recherche de l’équilibre et la santé mentale des collaborateurs au travail.

Reconnaitre un collaborateur en tant qu’individu n’est pas suffisant, ce qui compte c’est le reconnaître dans son travail…

Explorer son système d’évaluation des compétences au regard des apports de la psychodynamique du travail permet de dégager des pistes de réflexion et d’amélioration, en cohérence avec une démarche de prévention des risques psychosociaux.

FORMER DES TUTEURS : une manière de clarifier les règles de travail et de métier dans son entreprise

Etre tuteur d’entreprise c’est transmettre son savoir-faire, « ce qui ne s’apprend pas à l’école », ce que l’on a mis des années à acquérir par l’expérience…Mais cela, n’est décidément pas aisé… Être un bon professionnel, voire un expert ne garantit pas la transmission de ce savoir-faire…pourtant c’est ce savoir-faire qui permet à l’entreprise de se différencier sur son marché. Ces compétences constituent la richesse de l’entreprise…
Parler de son travail, de ses propres critères du travail « bien fait », le confronter aux critères des autres permet de consolider le collectif de travail autour de règles de métier et la culture de l’entreprise…

Pourquoi former un tuteur d’entreprise ?

Former des tuteurs (et leur donner du temps) pour transmettre leur savoir-faire ? C’est faciliter l’intégration de nouveaux venus et pérenniser les savoir-faire individuels et collectifs de l’entreprise, mais également donner de la visibilité à des compétences réelles, pas toujours conscientes, de professionnels occupant des métiers peu valorisés, qui contribuent pourtant à la performance de l’entreprise !